Dimanche 8 Juin, date mémorable pour la ville de Chantilly (Oise) et tous les passionnés du monde équestre: le Prix de Diane, course mythique réservée aux pouliches de 3 ans.
Il faut voir avec quelle vivacité on crie au passage des pur-sangs, lancés à toute allure sur l'hippodrome et avec quelle malice, on se prend au jeu des paris.
Revenons d'abord sur l'histoire de ce prix légendaire, dont Lypharita en 1985 et Confidential Lady en 2006 remportèrent le temps record en accomplissant les 2100 mètres en seulement deux minutes et cinq secondes. Aussi, le Prix de Diane fut couru pour la première fois en 1843 grâce à une initiative de la Société d'Encouragement pour l'amélioration des races de chevaux en France. Cette année, la course fêtait alors son 159ème anniversaire.
"Que l'élégance règne !" recommandait alors la maison Hermès, qui fut le parrain de cette course jusqu'en 2007 avant que son altesse l'Aga Khan ne prenne le relais. Malgré ce changement, les grands chapeaux trouvent toujours leur place sur la tête des dames!
2008 fut placé sous le signe du voyage avec dégustations de mets marocains ou mexicains et spectacles équestres mettant en scènes des chevaux et des cavaliers déguisés en touaregs sur fond de musique orientale. Outre ces petits amuses-bouches, le plat principal, le Prix de Diane se déroula sous le soleil de 16h et donna à Zarkava, la pouliche de l'Aga Khan, ainsi qu'au jockey belge, Christophe Soumillon, la victoire. "Elle a quelque chose qui sort de l'ordinaire. Je suis toujours serein avec elle, je sais qu'elle a une pointe de vitesse extraordinaire" a déclaré celui-ci, heureux de sa victoire. Le duo de choc a ainsi rapporté à l'Aga Khan, le propriétaire, la somme de 457.120 euros sur les 800.000 euros d'allocation totale. Bref, tout est bien qui finit bien.

Ci-dessus, le jockey Christophe Soumillon, vainqueur du Prix de Diane 2008.

Ci-dessus, Monsieur Eric Woerth, Maire de Chantilly, présent pour l'évènement.

Susanna Zetterberg, étudiante suédoise de 19 ans a été retrouvée morte le 19 Avril dans la forêt de Chantilly. Elle a été découverte par un promeneur entre Chantilly et Senlis, à l'orée du bois. Après une soirée passée dans une boîte de nuit parisienne, elle serait montée dans un taxi. Aussitôt, elle envoie un message via son portable, à sa colocataire "Je suis dans un taxi, le chauffeur à l'air bizarre".
Deux mois plus tôt, une jeune suédoise, elle aussi âgée de 19 ans est violée puis abandonnée vivante à Orgeval par un chauffeur de taxi qui l'avait prise en charge à la sortie d'une boîte de nuit parisienne.

Le corps de Susanna est découvert au bord d'un chemin,il se révèle partiellement brûlé au niveau du bassin, battu de plusieurs coups dont un mortel au thorax et par quatre balles dans la tête. La jeune fille avait été menottée, mains dans le dos.
La brigade criminelle aurait trouvé le suspect. L'homme âgé de 51 ans est poursuivi pour "enlèvement et séquestration suivi de la mort de la victime, vol de deux cartes bancaires et escroquerie et tentative, le tout en état de récidive légale". En effet, l'assassin présumé a déjà passé une vingtaine d'années en prison pour des faits de violences, viols, atteintes sexuelles et enlèvements. Selon une autre source, les premières affaires l'impliquant remonte à lorsqu'il avait 15 ans.
Il exerçait frauduleusement la fonction de chauffeur de taxi.
Les parents de la jeune suédoise venus spécialement en France pour identifier le corps de leur fille ont été très "choqués", l'ambassadeur suédois à Paris, Gunnar Lund met en garde les jeunes filles suédoises résidant à Paris.   

L'inflation a désormais atteint son plus haut niveau depuis quatre ans.
Face à ce bilan désastreux, le gouvernement prend des mesures drastiques. Le premier ministre parle ainsi d'"opération coup de poing" afin de contrer les éventuels abus des distributeurs et industriels à qui profitent "les hausses des matières premières agricoles pour accroitre leur marge".
Ainsi, dès le 10 mars, une étude traitant des "premiers résultats de l'Observatoire des prix et des marges" incluant vingt produits de consommation courante sera publiée.

François Fillon dénonce de réels "excès de la part des industriels et des distributeurs". Ainsi, un produit à base de blé aurait augmenté de 27% dans une grande surface et baissé de 4% dans une autre. Pour cela, il explique "C'est en faisant pression sur les grands distributeurs que nous pourrons faire baisser les prix des produits dans notre pays". Enfin, même si la France possède la meilleure gastronomie du monde, les prix de certains produits alimentaires la suivent de près.

C'est l'heure du procès traitant l'affaire "du plus grand scandale sanitaire français" qui durera quatre mois selon la justice. Le traitement à l'hormone de croissance aurait provoqué cent onze morts en France, atteints de la maladie de Creutzfeldt-Jakob.
Mercredi 6 Février, sept médecins étaient convoqués devant la justice pour "tromperie aggravée, homicides et blessures involontaires". Ces derniers nient tous les faits et déclarent avoir agi en fonction des connaissances scientifiques de l'époque.

En fait, ce procès est la fin d'une longue période d'instruction qui dura 16 ans.

En décembre 1991, Llyassil meurt de la maladie de Creutzfeldt-Jakob à 15 ans, après sept années de traitement à l'hormone de croissance. Ses parents affirment l'avoir vu souffrir de troubles neurologiques avant de le voir mourir. Alors, ce fut la première fois que les doutes se tournèrent vers l'hormone de croissance. Peu à peu, cent dix autres cas seront recensés.
Pendant presque trente ans, les troubles de la croissance seront traités en France par des hormones de croissance issues de l'institut Pasteur à partir d'hypophyses humaines provenant de cadavres.
En novembre 1984, un jeune américain décède suite à un traitement similaire.
De ce fait, en 1985, une douzaine de pays interdisent l'hormone de croissance, mais la France continue de traiter les troubles de la croissance en accentuant les règles de sécurité mais n'informant pas les parents des risques éventuels liés au traitement.
En 2004, la France compte alors 58% des cas de maladies de Creutzfeldt-Jakob liées à ce traitement, dans le monde, on parle "d'exception française".

En attendant le terme du procès, l'état a reversé aux familles des victimes une indemnité de 225 000 euros par décès.

Jeudi 24 Janvier, la Société générale rend publique sa perte financière de 4,9 milliards d'euros dûe à la fraude d'un employé, Jérôme Kerviel. Cet homme de 31 ans est entré dans la banque en 2000 et aurait entammé ses fraudes l'année dernière. Dimanche 20 Janvier à 11h, le management réalise l'ampleur de la fraude réalisée par ce trader, qui aurait réussi à contourner les systèmes de contrôle et de sécurité de la Société générale.
Les dirigeants de la Société générale annoncent: "Quelqu'un a construit une entreprise au sein de l'entreprise et dissimulé ses positions. Il avait travaillé depuis plusieurs années au back-office du groupe, où il a appris à déjouer les contrôles".
La stupéfaction de Daniel Bouton, PDG de la Société générale est sans limite, "c'est une histoire extraordinaire" ne cesse t-il de répéter. Il parle même d' "incroyable intelligence" de la part du fraudeur, ayant parvenu à organiser ce système sophistiqué. Cependant, l'auteur n'aurait pas tiré de bénéfices: "ses motivations sont totalement incompréhensibles. Il ne semble pas avoir bénéficié à titre personnel de ces fraudes" déclare Daniel Bouton.
Une enquête est en cours, et plusieurs plaintes ont été déposées auprès du parquet de Paris et de Nanterre. D'ailleurs, Maître Frederik-Karel Canoy porte plainte contre la Société générale au nom d'une centaine d'actionnaires pour "escroquerie, abus de confiance, faux et usage de faux, complicité et recel", dénonçant  une "défaillance".
Aussi, la Société générale porte plainte contre l'ancien employé, qui ne serait pas en fuite selon son avocate. Néanmoins, la banque ignore aujourd'hui où il se trouve.
Les dirigeants ont présenté leurs excuses auprès des actionnaires, après leur avoir assuré que la banque sortait "renforcée" de cette épreuve.
Les interrogations restent nombreuses sur le fait qu'un seul homme ait pu contourner les contrôles de la Société générale. L'affaire est en cours.

Mercredi 16 Janvier avait lieu le procès de l'"Erika", ce pétrolier qui fit naufrage en 1999, au large des côtes de la Bretagne. Sur le banc des accusés: M. Giuseppe Savarese (l'armateur), M. Antonio Pollara (le gestionnaire italien) ainsi que les sociétés Total et Rina. Lorsque le tribunal correctionnel de Paris rend son jugement, c'est un raz-de-marée qui s'abat sur Total et ceux précedemment cités. Le pétrolier est alors condamné à verser, avec ses co-accusés, une somme s'élevant à 192 millions de dommages et intérêts à l'état, aux collectivités territoriales, particuliers et associations.
Les avis sont unanimes auprès des politiciens et des membres d'associations pour l'écologie. Pour Jean-Louis Borloo, ministre d'Etat chargé de l'écologie, "cette décision marque une étape très importante", Ségolène Royal va jusqu'à déclarer "ce jugement est exceptionnel [...] il faut que cette condamnation soit exemplaire, pour que les bateaux-poubelles ne circulent plus sur nos mers".
Néanmoins, Christophe Priou, maire du Croisic (Loire-Atlantique) note que ces dommages et intérêts ne sont pas à la hauteur de ce qui était réclamé par la commune, mais que les français, et par-dessus tout les bretons, pourront désormais considérer que la page de l'"Erika" est tournée.

Jean-Luc Warsmann, président UMP de la commission des Lois présentait hier, jeudi 17 Janvier, une proposition de loi afin de dédommager les victimes des voitures incendiées.
En effet, un constat alarmant a été établi récemment concernant le nombre de voitures incendiées, augmentant de plus en plus ces derniers temps, tandis que Michèle Alliot-Marie, ministre de l'intérieur parlait d'une baisse de la violence en général.
Aussi, voyant la stupeur des français face à ce nouveau phénomène, le gouvernement explique que si de nombreuses voitures sont brûlées chaque année en France, nous ne sommes pas les experts en la matière puisque ceci aurait recours dans d'autres pays européens, et cela, beaucoup plus régulièrement.
Cependant, comment faire la différence entre la véritable victime et le fraudeur ? En 2007, environ 35% des incendies auraient été provoqués par les propriétaires souhaitant se débarrasser de leurs anciennes voitures.
Enfin, si ce projet de loi est voté, il pourrait s'appliquer dès Avril prochain.

"Très chers amis,

Nous sommes très sensibles aux multiples marques d'amitié et de soutien que vous nous avez adressées.

Nous répondrons personnellement à chacun d'entre vous, mais cela prendra un peu de temps !

Aussi, dès à présent, nous vous remercions du plus profond de notre coeur et nous vous exprimons notre vive reconnaissance, car ce sont vos lettres ou messages qui nous portent et nous permettent d'avancer. Encore merci.

La vie ne s'arrête pas. François-Xavier a rejoint Saint-Maixent le dimanche 2 décembre en début d'après-midi. Le soir, ce sont Béatrice et Bénédicte qui ont retrouvé la maison d'éducation de la LH aux Loges. Philippe a repris son service le lundi 3/12 et, aujourd'hui même, Paul-Henri est reparti pour Coëtquidan.

Maintenant, nous acceptons de répondre aux questions de la presse pour que le sacrifice d'Anne-Lorraine ne soit pas vain et avant que les médias ne cessent de s'intéresser à son sort.

Un texte de loi tendant à empêcher les délinquants sexuels de récidiver va être soumis au parlement début janvier 2008.

Nous proposons à tous ceux qui ont accepté de nous aider d'interpeller leurs députés par courrier, mail, appel TPH pour les sensibiliser à ce problème et leur faire savoir que l'opinion en a assez. Plus jamais cela !

Il ne s'agit pas de répression ou de vengeance mais de prévention.

Cette démarche est totalement apolitique, car nous estimons que la question du traitement des récidivistes devrait dépasser le clivage gauche-droite et susciter un vote à l'unanimité des groupes parlementaires.

Vous pouvez rediffuser ce texte."

Famille SCHMITT

Mardi 11 Décembre, au deuxième jour de sa visite en France, le colonnel Kadhafi critique fortement la France quant à son comportement envers les immigrés et sa position sur la guerre civile au Darfour. D'ailleurs, le guide affirme que ses discussions avec le président Nicolas Sarkozy n'ont jamais tournées autour de la question des droits de l'homme. Il dénonce également "l'internationalisation" du conflit au Darfour et critique les mesures prises par le président de la république qui régulent l'immigration. Kadhafi a d'ailleurs déclaré "Avant de parler des droits de l'homme, il faut vérifier que les immigrés bénéficient chez vous de ces droits". Le secrétaire général de l'Elysée, Claude Guéant affirme avoir été présent lors de l'entretien entre les deux hommes et les avoir entendu évoqué ce sujet à deux reprises.
Au sujet du Darfour, Kadhafi a déclaré "Si nous laissons les habitants du Darfour se débrouiller eux-mêmes, la crise du Darfour se terminera d'elle-même" tandis que le gouvernement français souhaite que les forces internationales viennent en aide aux réfugiés.
La venue et les propos tenus par ce personnage assez énigmatique est qualifié de véritable "mascarade" et alimentent de nombreuses controverses. D'ailleurs, le ministre des affaires étrangères, Bernard Kouchner a déclaré que le discours de Kadhafi était "pitoyable". Lorsque celui-ci s'est rendu à l'hôtel de Lassay où 96 députés étaient invités, il en a découvert une trentaine seulement, ainsi que le président de l'assemblée nationale Bernard Accoyer. Les autres auraient boycotté la visite de "Kadhafi le dictateur".
Au Champ de Mars, s'organisait un rasemblement anti-kadhafi, nous pouvions y croiser notamment Ségolène Royal, François Bayrou ou encore Bertrand Delanoë.
Enfin lorsqu'on demande aux citoyens français si la visite de Kadhafi en France est une bonne chose, ils nous répondent non à 52% car son régime ne respecte pas les droits de l'homme et qu'il ne condamne pas formellement le terrorisme.

Un attentat est survenu jeudi 6 Décembre, au 52 boulevard Malesherbes dans le VIIIème arrondissement de Paris. En réalité, l'ancien cabinet de Nicolas Sarkozy se trouve dans l'immeuble touché par l'explosion du colis piégé.
Cependant, ce colis était destiné à un autre cabinet, situé au 4ème étage. Nicolas Sarkozy n'est donc pas la cible de cette explosion. La police a d'ailleurs trouvé un second colis piégé qu'elle a désamorçé aussitôt. Selon la préfecture de police de Paris, il y aurait un mort, un blessé grave et une dizaine de personnes en état de choc. L'assistante est décédée sur le coup. Maître Olivier Brane, grièvement blessé, a été transporté d'urgence à l'hôpital de la Salpêtrière.
C'est à ce dernier, selon les premières informations, qu'était destiné le fameux colis meurtrier. Le second colis, désamorçé par la police, aurait été destiné à Mme Catherine Gouet-Jenselme. Personne ne comprend la raison de cet attentat, en effet, les proches de l'avocate affirment que celle-ci ne s'occupait guère des affaires délicates.
Dans l'immeuble, se trouve le cabinet d'avocats Arnaud Claude et associés, cofondé par Nicolas Sarkozy. Le procureur de Paris a déclaré "Il y a une telle différence entre le cabinet dont vous parlez et le lieu des faits qu'il n'y a aucun rapport".
Un suspect a été arrêté ce jeudi, mais remis en liberté deux jours plus tard après une garde à vue peu concluante. Il a ainsi été mis hors de cause.
L'enquête des policiers privilégie maintenant une piste: celle de la femme ayant livré le colis piégé ainsi que deux autres colis dans lesquels étaient déposés du chocolat et du champagne, adressés à Mme Catherine Gouet-Jenselme et Maître Olivier Brane. la jeune femme, selon la description qui en a été faite, serait âgée d'une vingtaine d'années, serait brune et mesurerait environ 1m55. La ministre de l'Intérieur, Michèle Aillot-Marie déclare qu'aucune piste ne doit être laissée de côté.